Troisième ville d’Espagne, Valence est annoncée, comme ses consœurs, riche architecturalement parlant... et nous nous en somme aperçus dès aujourd’hui !
Étant stationnés à 12 kms du centre, nous avons emprunté le métro pour arriver jusqu’à la Carrer Colón, une des principales avenues du quartier de l’Eixample.
Un peu de repérage s’est imposé avant de nous lancer à la découverte des curiosités alentours.
Il nous faut déjà nous familiariser avec le vocabulaire... en effet pas d’espagnol mais du valencien... après le catalan de ces derniers jours.
Première maison signalée, la Casa dels Dracs, la maison des Dragons, à la façade alliant motifs végétaux, colonnes torsadées et dragons... il y a même une locomotive ailée en cours de restauration donc camouflée.
La curiosité suivante se trouve au bout de la rue, est immense et a su garder le charme d’antan.
Au début du XX ème siècle ce grand marché regorgeait d’étals en tous genres. Il accueille maintenant cafés, salons de thé et restaurants et est très animé jusque tard le soir.
Seules quelques boutiques, vidéothèque, épicerie fine, fromagerie, fruiterie, boucherie et poissonnerie, installées à l’entre-sol rappellent la fonction d’antan.
A la sortie du Mercat une maison originale "collée" à une église, le tout au milieu d’immeubles modernes.
D’autres façades originales nous attendant au bout de la même rue.
La Casa Ferrer tout d’abord, en angle, magnifique immeuble richement décoré sur ses trois côtés, sans oublier un énorme bouquet de roses en céramique au plus haut de la façade.
Sa voisine présente quant à elle un balcon très ouvragé au dessus du porche d’entrée et d’autres jolis balcons... seules les climatiseurs dénotent un peu !
Nous filons jusqu’à la Plaça de Bous... les arènes et leur voisine la gare, Estació del Nord, magnifique et énorme bâtiment
La balade n’est pa terminée. Nous rejoignons la Plaça de l’Ayuntament, la mairie et, lui faisant face, le bâtiment de la Poste.
Un pêle-mêle de jolisimmeubles avant de vous quitter.
Et notre repas du soir, des sardines grillées, beurre, ail et persil, dans un bar typique du vieux quartier du Mercat Central... pas de tables, pas de chaises, debout au comptoir ou, dans le meilleur des cas, juchés sur de grands tabourets... un régal... je parle des sardines !
Il est tard... je vous souhaite une bonne nuit... ou plutôt une bonne journée, car je doute que vous me lisiez à cette heure !
Et vous dis â demain si tout va bien !