Certaines périodes de nos vacances et en particulier les vacances de février sont consacrées depuis quelques années à la découverte des côtes françaises.
Côte atlantique, jusqu'à la pointe de la Bretagne, Bretagne nord puis Normandie jusqu'à Honfleur.
Cette foi-ci notre périple a commencé au Havre, ville que nous avons découverte sous un mélange de pluie neige. La grisaille ambiante n'a pas contribué à nous donner envie de rester et de peut-être découvrir quelques curiosités. Comme beaucoup de villes rebâties après guerre, les rues sont larges, rectilignes et les bâtiments semblent tous identiques.
Espace médiathèque, bibliothèque, restaurant aménagé sur la place centrale, les immeubles en second plan vous donnent une idée du type de constructions rencontrées?
Balade sur l'immense port avant de reprendre la route. Là se croisent des géants des mers impressionnants à voir de tout près.
Prochaine étape avec le soleil pour témoin, Etretat.
Jolie petite ville balnéaire et pour peu que vous preniez de la hauteur vous découvrez des paysages superbes.
Samedi après midi c'est à l'assaut de la falaise d'aval que nous sommes partis. Après marches et raidillon voilà ce que nous découvrons, une vue que nous connaissons tous.
Nous avons pris de la hauteur et fait une partie du chemin sur le haut de la falaise aval.
Dimanche falaise amont, moins de soleil et plus de flou, on ne voit pas la différence entre mer et ciel.
Une boucle d'une heure et demie en haut de la falaise avec la mer couleur opale alentour.
Avant de redescendre une dernière photo de ce monument atypique construit au tout début des années 60 et dédié aux aviateurs Nungesser et Coli, les premiers à tenter la traversée vers New York et qui s'étaient aussi illustrés pendant la seconde guerre.
Direction Fécamp, le port au coucher du soleil et les galets à perte de vue comme sur toutes les plages que nous avons vues.
Lors de notre balade de nuit nous avions découvert le palais Bénédictine et c'est au grand jour que je vous le propose.
Il s'agit de l'endroit où est concoctée la fameuse liqueur.
D'abord fabriquée à l'abbaye de Fécamp par un moine bénédictin vers 1510, la recette a été perdue lors de la Révolution et aurait été retrouvée par Alexandre Le Grand, grand collectionneur d'ouvrages religieux, en 1863.
Après de nombreux essais il réussit à reconstituer la fameuse liqueur qu'il nomme alors Bénédictine.
Le Palais est construit en l'honneur de la liqueur où elle est encore produite de nos jours.
L'intérieur est aussi riche que le laisse deviner l'architecture extérieure.
Le premier étage présente une enfilade de salles présentant des collections impressionnantes d'art ancien.
Un escalier monumental nous conduit au palier qui mène aux salles.
La salle gothique qui abrite une magnifique collection d'objets religieux et présente une charpente en bois sculpté exceptionnellement bien conservée.
La salle Renaissance est éclairée par une verrière superbe et occupée par une collection de ferronnerie provenant des châteaux de la Loire.
La visite se poursuit par la pinacothèque qui offre de superbes tableaux des écoles flamande et italienne.
Nous passons ensuite à la salle Alexandre Le Grand, très claire et de facture plus moderne. Elle regorge de photos et affiches concernant le fameux breuvage, une collection de contrefaçons trouvées dans le monde entier et une maquette en plâtre du Palais.
Au sous sol nous entrons dans le domaine des plantes et des épices et dans l'antre de fabrication où les alambics rutilants sont sagement alignés.
27 plantes et épices entrent dans la composition de la liqueur, savamment dosées.
Je vous passe les étapes en fûts, les 3 types de liqueur, de la traditionnelle "sucrée" à la plus âpre.
La visite se termine par une dégustation de l'une des 3, accompagnée d'une tranche de cake aromatisé à la Bénédictine... un délice, le tout pris sous une verrière bien agréable.
A l'heure où je vous parle nous avons poursuivi notre route en longeant les falaises.
Ce soir nous sommes au Tréport.
D'autres photos dès que je le pourrai...
A bientôt et bonne soirée.